On la croyait dotée d’un superpouvoir. Jamais à court d’énergie, Marie-Paule Angel est décédée jeudi. Durant un quart de siècle, elle a mis sa plume au service de LaGruyère.
JÉRÔME GACHET
Un phénomène, Marie-Paule Angel! Jamais une minute pour elle. Toujours à courir pour le journal, pour les autres et parce que la vie est trop courte pour traîner la patte. Quand, en juin 2013, La Gruyère lui consacre un portrait à l’heure de la retraite, elle a cette phrase qui lui ressemble: «En quoi une vieille corneille sentant la naphtaline et bourrée de plomb serait-elle susceptible d’intéresser le lectorat?» Humour noir et sens de la formule: tout elle.
On la croyait dotée d’un superpouvoir, d’une énergie qui se renouvellerait à l’infini. Elle a été terrassée dans la nuit de mercredi à jeudi au CHUV…