La Confédération devrait offrir une compensation à quelque 8600 enfants placés. La conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel s’est beaucoup engagée pour cette cause.
DOMINIQUE MEYLAN
Pendant des années, la Suisse a autorisé le placement d’enfants, orphelins ou mal nés selon les idées de l’époque, dans des fermes pour servir de main-d’œuvre bon marché ou dans des institutions. Nombre d’entre eux ont subi des sévices. Pour réparer cette injustice, la Confédération va verser une contribution de solidarité à toutes les victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance et de placements extrafamiliaux antérieurs à 1981.
Au terme du délai fixé au 31 mars, plus de 8600 demandes ont été déposées. Ce total est inférieur aux prévisions du Conseil fédéral. Selon les estimations de…