«Les bus géants Mobul sont les rois de la route»

Cette lectrice regrette l’utilisation de bus doubles, «très encombrants», dans les rues de Bulle.

Voilà. On les a voulus, on les a. On a dépensé des fortunes en infrastructures, remodelé les rues de Bulle et des villages alentour, au point où la mobilité m’a l’air bien plus compliquée que facilitée. Et ce n’est pas fini. Les bus géants Mobul sont les rois de la route. Loin de moi l’idée de critiquer l’utilité indiscutable de transports en commun efficaces. Par contre, le remède mal dosé est parfois pire que le mal. Personne n’a réussi à m’expliquer pourquoi il est nécessaire que des bus doubles, très (très) encombrants, soient utilisés en permanence, alors qu’il est aisé pour tout un chacun de constater qu’ils sont presque vides la plupart du temps. Pourquoi des bus plus petits ne feraient-ils pas l’affaire, au moins aux heures creuses? Il paraîtrait que de voir, souvent, plein de gros bus passer donnerait envie aux gens d’y monter. Si si, ne riez pas, j’ai entendu ça. Je parcours les rues de Bulle à vélo, tous les jours, depuis quelques décennies déjà. Je ne pollue pas, je prends très peu de place, et je ne coûte pas grand-chose à la collectivité. Mais quand je suis bloquée derrière les pots d’échappement de deux bus doubles, immobilisés l’un derrière l’autre au même arrêt, et que la circulation est complètement bloquée, eh bien, je vous avoue que je tousse un peu. Nicole Zumkeller, Bulle

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