Tout au bord du précipice, un pied déjà dans le vide: la prise de conscience. Brutale et glaçante. Mais salutaire, permettant de faire un pas en arrière. Le refus des citoyens de Val-de-Charmey d’accorder, lundi, une nouvelle aide communale aux remontées mécaniques semblait avoir signé l’arrêt de mort de ces dernières. Il pourrait finalement avoir servi d’électrochoc. On ne peut pas tirer un trait sur plus d’un demi-siècle d’histoire comme ça. C’est trop douloureux. L’enjeu est trop important. Alors on veut y croire, se mettre tous autour de la table, réétudier tous les scénarios. On veut se donner une ultime chance.
Depuis le coup essuyé lundi, les remontées mécaniques ont reçu plusieurs promesses de dons privés, des entreprises de la région ont apporté leur soutien, un financement…