Au cimetière de Bulle, un espace est dédié aux bébés nés sans vie: le Jardin du souvenir ou Carré des anges. Pour les parents en deuil, une sage-femme l’a mis en lumière.
PRISKA RAUBER
Une stèle, des fleurs, de nombreux anges, des petits cailloux blancs. Autant d’objets qui signifient qu’un bébé est mort, et qu’il a compté pour ses parents. Et d’une certaine manière, dans ce cimetière bullois, par ce Jardin du souvenir qui leur est dédié, la société reconnaît aussi leur existence.
Car, légalement, ces enfants nés sans vie avant 22 semaines de grossesse n’existent pas. «C’est donc un deuil très dur à faire pour les parents», souligne Lætitia Michel, sage-femme indépendante. C’est pour eux qu’elle a décidé de mettre ce Jardin du souvenir en lumière. Chaque soir de décembre, des guirlandes…