Le film qu’on n’a pas vu
LES INVISIBLES. Il arrive encore que le cinéma ne se contente pas de divertir. Qu’il ait des choses à dire. Tout en divertissant quand même, sinon autant lire un essai d’épistémologie néokantique. Il arrive même qu’un de ces films marche, comme Les invisibles, que précède un bouche-à-oreille flatteur et un joli succès en France: seul Creed II l’a dépassé au box-office, la semaine de sa sortie.
Après le gaspillage alimentaire dans Discount (2015), le réalisateur Louis-Julien Petit s’est intéressé aux femmes SDF. Celles que l’on ne veut pas voir. Il a choisi le ton de la comédie: Les invisibles se déroulent dans un centre d’accueil de jour, qui doit fermer dans trois mois. Les travailleuses sociales vont user de toutes les combines pour tenter de réinsérer à…