Vendredi à La Tour-de-Trême, les accordéonistes bullois, emmenés par Lionel Chapuis, ont donné du corps au répertoire romand d’avant 1930, revisité par le chanteur valaisan Marc Aymon. Le pari était risqué.

PRISKA RAUBER

Avec Ô bel été!, Marc Aymon a fait le pari de revisiter une quinzaine de chansons romandes d’avant 1930 dans un habillage contemporain. «Universel», comme il dit. Pari réussi. D’autant plus qu’il n’a pas retenu les chants nationalistes, guerriers ou religieux. Il a puisé dans le répertoire pastoral et, mine de rien, ça rend fier de ses racines. C’est beau de chanter avec Les faucheurs en cadence sur des airs folk, de se retrouver dans un bal musette avec Les jeunes filles de Val-d’Illiez.

D’ailleurs, le public est venu nombreux vendredi soir à la salle CO2, à La…