Ces constructions qui jurent dans le décor

Cette Bulloise ne reconnaît plus sa ville ni son district.

Bulle était une belle petite ville sympathique, citée dans feu L’Hebdo comme la plus belle ville à vivre. Maintenant, à la place de la ferme de la Toula, avec ses génisses, ses poules, ses arbres fruitiers, son noyer, ses corbeaux qui y habitaient, les colombes qui volaient sur la ville, se dresse une muraille de béton, selon la banderole «verdoyante». Quant au «Beverly Hills de Bulle», entre Bulle et Morlon, ce quartier est tout simplement laid. A l’époque à laquelle nous avions construit à Echarlens, il y avait des règles très strictes: telle couleur de toit, telle couleur des murs, pas d’essence étrangère dans le jardin. Malheureusement, désormais, à la recherche de la modernité, les communes permettent n’importe quoi. J’en veux pour exemple cette maison blanche avec encadreurs jaune vif à Marsens, ou cette maison blan-che qui ressort parmi les chalets à Corbières, ou encore les constructions non-chalets à Botterens. Tout cela jure dans le décor de la Gruyère, qui en a perdu son âme. Bulle était autrefois une vraie ville touristique. Mais depuis, on a supprimé de nombreuses places de stationnement et la ville, qui était pleine de monde le samedi, est désormais déserte et l’on bétonne les jardins pour ne plus payer les macarons. Comment dès lors Jacques Morand envisage-t-il de laisser les commerces ouvrir jusqu’à 22 h sous prétexte du statut de ville touristique, quand dans le même temps plusieurs commerces ferment, faute de clientèle? Je ne comprends pas nos anciens édiles: comment ont-ils pu accepter de tels dégâts dans leur propre ville? Didi Magnin, Bulle

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