Ce plat aérien qui a pris du plomb dans l’aile

sam, 13. jui. 2019

Cet été, LaGruyère évoque quelques mets nappés d’émotions et de souvenirs. Comme le vol-au-vent, cette merveille croustillante… à l’origine.

YANN GUERCHANIK

La poésie réduite à néant, pulvérisée par un colosse de la grande distribution. L’histoire du vol-au-vent commençait bien, elle finit mal.

Figurez-vous une croustade légère, une pâte feuilletée si finement apprêtée qu’on y voit à travers. Une croûte cylindrique qu’un petit coup d’incisives partage en mille éclats dispersés de la langue au palais. C’est un déferlement craquant, irrésistible, suivi d’une suprême onction. Elle avait tout pour plaire, cette timbale revendiquant une expression de trois syllabes fraîche comme la rosée. Le volau-vent doit son appellation à Virgile, au moins! A lui seul, ce nom fait cesser toutes…

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