A l’occasion de la Journée européenne du patrimoine, La Gruyère de samedi 14 septembre comptera des articles traduits en patois fribourgeois. La tâche a été confiée à Marcel Thürler, président de la Société cantonale des patoisants fribourgeois et Anne-Marie Yerly, fidèle collaboratrice du journal.
«Je pensais qu’on allait me donner des brèves sur les chiens écrasés. Mais pas du tout, c’était compliqué! J’ai dû adapter le style. Il y avait des mots techniques et des anglicismes que j’ai laissés tels quels. J’ai écrit jam-session et master class en italique», partage l’octogénaire qui rédige chaque semaine un petit article dans son dialecte.
S’ils ont élaboré un dictionnaire et une application qui donnent un cadre à la langue, les deux rappellent qu’il n’existe pas de grammaire et donc pas d’erreurs: «Toute prononciation est correcte. Le patois le plus beau, c’est celui qu’on parle.»
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