PAR QUENTIN DOUSSE
TCHOUKBALL. C’est un sport qui ne ressemble à aucun autre. Par l’absence de contact d’abord, ses mouvements singuliers ensuite, le caractère très hétérogène des équipes enfin. Pour beaucoup, tchoukball représente cette discipline trop réglementée pour être appréciée et, encore moins, pour être pratiquée. Même en Suisse romande, là où il est né, le «tchouk» vit dans l’anonymat. Ses joueurs sont souvent raillés, trop «mollachons» pour être des sportifs, dit-on. Ils sont pourtant quelque 800 tchoukeurs à s’y adonner dans les 21 clubs existant en Suisse. Pour aller au-delà des stéréotypes, La Gruyère a poussé la porte de la salle de la Condémine lundi. Tchouk’Bulle, fondé en 2012 par cinq copains gruériens, disputait ce soir-là son tout premier match à domicile dans le…