C’est à moi que tu parles?

sam, 07. sep. 2019

Soupe de campagne

Sans être particulièrement vieille France, je n’apprécie pas le tutoiement des inconnus. Quand on me l’impose, j’ai toujours l’impression de parler à un vendeur, français justement, qui veut me fourguer un abonnement de téléphonie mobile alors que j’étais venu acheter du poulet et trois brocolis. Il a beau m’expliquer que c’est pour mon bien – avec ce que je débourse actuellement, je vais mettre mes héritiers sur la paille pour trois générations au moins – il m’emmerde et sa fausse bonhomie m’insupporte. Les affichettes du PS au bord des routes me font le même effet. Pourquoi David, Elias, Nathalie, Pierre, Valérie, Urs et Ursula s’adressent-ils à moi? Pensent-ils se rendre sympathiques en m’imposant la familiarité de leur prénom? Se croient-ils tellement célèbres que…

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