Elles sont porteuses de symboles, parfois d’émotions ou de mystères: cet été, photographes et journalistes de La Gruyère se penchent sur les formes géométriques. Après le losange et l’hexagone, place au triangle.
PHOTOS CHLOÉ LAMBERT / TEXTE ANGIE DAFFLON
Le trait est coloré, épais et un brin maladroit. Le regard, lui, est concentré. La main, encore un peu potelée, s’applique pour guider le Neocolor sur le papier. Une troisième ligne et victoire! Sur la feuille, un triangle qui n’a rien d’isocèle, d’équilatéral, de rectangle et encore moins d’amoureux vient former le toit d’une maison. Alors que l’on s’apprête à montrer avec fierté à toute la famille ce qui tient davantage du gribouillage que du chefd’œuvre, on ne se doute pas que les triangles vont nous faire suer jusqu’à l’âge adulte. Un…